la réduction des sorties sans qualification et des sorties sans diplôme.
  l’élévation du niveau de diplôme.
  la disparition des écarts de réussite scolaire entre les territoires.

La question de l’orientation est aujourd’hui essentielle. Il s’agit d’attirer l’attention des élèves sur les possibilités de poursuite d’études, les débouchés des différentes filières de formations si nous voulons parvenir aux objectifs que sont l’élévation générale du niveau de diplôme à 50% d’une classe d’âge diplômé du supérieur, l’amélioration des conditions d’entrée et de maintien des élèves sur le marché de l’emploi. Il s’agit aussi de lutter contre les écarts inter ou infra départementaux. La nouvelle mission « réussite éducative » qui incombe à Robert Leboeuf répond à cette exigence.

Nous comptons aujourd’hui dans notre académie plus de bacheliers professionnels que la moyenne nationale. Nous avons ainsi beaucoup plus d’élèves de 3ème qui auraient pu faire une 2nde générale et technologique qui optent pour une 2nde professionnelle.

Parallèlement, le taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur est pour l’académie inférieure à celui de la moyenne nationale avec de fortes disparités territoriales.

Il est donc nécessaire que les élèves ayant la capacité d’aller en lycée général et technologique saisissent cette opportunité car ils seront alors mieux armés pour réussir dans les études supérieures. Les cordées de la réussite constituent un des outils emblématiques de cette mission. Nous devons aussi permettre aux jeunes qui choisissent la voie professionnelle de poursuivre le plus loin possible. C’est le sens des pôles thématiques d’excellence que nous promouvons avec le conseil régional et en cohérence avec les bassins d’emploi.

Une des priorités de la politique de notre ministre est d’améliorer la liaison entre l’école et le collège. La rupture entre le CM2 et la 6ème amène, pour bien des élèves, une perte des repères qu’il convient d’atténuer car elle porte préjudice à une confiance en soi indispensable à la construction d’un projet d’avenir. C’est pourquoi l’académie de Dijon va mettre en place des dispositifs innovants tels les conseils pédagogiques école-collège.

L’amélioration de l’orientation de nos élèves passe par notre capacité à créer chez les jeunes filles une ambition à la hauteur de leurs résultats dans leurs études secondaires. La nomination d’une chargée de mission « Egalité filles-garçons », Laurence Guillet, va dans ce sens.

Depuis mon arrivée, j’ai pu mesurer l’engagement de chacun et je sais pouvoir compter sur l’ensemble des personnels de l’académie de Dijon pour relever les défis qui nous attendent.

Je souhaite ainsi, grâce à cette « Lettre de l’Education nationale en Bourgogne » dont c’est le premier numéro, jeter la lumière sur des sujets, des actions, des personnels, parfois méconnus, mais tous engagés dans la réussite de l’avenir de nos jeunes.